|
|||||||||
|
|||||||||
|
Comme beaucoup d’avancées majeures dans le domaine scientifique, l’EFT (littéralement « Emotional Freedom Technique » c'est-à-dire Technique de Libération des Emotions) a été découverte « par hasard ». « Voici l’histoire. En 1980, Roger Callahan travaillait avec une patiente, Mary, qui avait une grande phobie de l’eau. Elle souffrait de maux de tête fréquents et faisait des cauchemars terrifiants, tous deux reliés à sa phobie de l’eau. Elle passait d’un thérapeute à l’autre depuis des années, toujours à la recherche d’un soulagement… mais sans succès. En utilisant ses méthodes conventionnelles, Dr. Callahan a essayé de l’aider pendant un an. Lui non plus ne faisait pas grand progrès. Et un jour, il a dépassé les limites de la psychothérapie. Par curiosité (il utilisait depuis peu le système énergétique corporel), il a décidé de tapoter sous les yeux de Mary (une extrémité du méridien de l’estomac), car elle se plaignait d’un malaise à l’estomac. A sa grande surprise, Mary a annoncé que sa phobie était partie, elle s’est rendue à la piscine en courant, et a aspergé de l’eau sur son visage. Plus de peur. Tout est parti, et n’est jamais revenu… y compris les cauchemars. Elle est complètement libre de sa phobie de l’eau (1) ». C’est la rencontre de Roger Callahan et de Gary Craig, un ingénieur de Stanford à la recherche depuis des décennies de la méthode psychothér
apeutique la plus performante, qui a été à la base de l’élaboration de l’EFT et de sa large diffusion, aux Etats-Unis d’abord. Cette rencontre a littéralement enthousiasmé Gary, qui parle en ces termes de sa démarche : « J’ai décidé que si j’allais vivre sur cette planète pendant des décennies, autant en faire une expérience agréable, et pour moi et pour les autres. Et c’est ainsi qu’ont débuté mes 40 années de recherche pour des outils qui aideraient les gens. J’ai lu des centaines de livres et investi des milliers de dollars pour acheter des cassettes et pour suivre des ateliers. Comme un journaliste enthousiaste, je suivais toutes les pistes. Pour savoir ce qui était efficace, j’ai parlé à de nombreux psychologues, psychiatres et psychothérapeutes. Et selon moi, l’EFT est de loin l’outil d’épanouissement personnel le plus passionnant, le plus enrichissant et le plus efficace qui soit. Il est vraiment à la hauteur de son nom : Emotional Freedom Technique – Libération des émotions. Et il libère vraiment les émotions négatives ».
Comme vous l’aurez compris, l’EFT est une technique énergétique, qui fait dire à Gary Craig que «l’EFT et l’acupuncture sont petites cousines » (nous n’utilisons toutefois pas d’aiguille ici, uniquement des tapotements sur des points d’acupuncture). Mais il la relie également à la kinésiologie appliquée, qu’il qualifie de précurseur de l’EFT. Sur la base de l’hypothèse que « toute émotion négative est causée par une perturbation du système énergétique corporel », les tapotements sont utilisés par le patient lui-même, avec la guidance d’un thérapeute ou seul, afin de relancer la circulation énergétique, et de libérer les émotions perturbatrices. En parallèle, des phrases ou des mots sont utilisés, en lien avec l’histoire du patient, qui facilitent le travail de nettoyage émotionnel et permettent de se connecter à des évènements plus ou moins anciens. En somme, l’EFT permet un véritable travail de nettoyage, de libération des émotions enkystées dans le corps, émotions qui perturbent la libre circulation des énergies et la vie du patient, en le conduisant à des retours constants aux mêmes types de situations et d’émotions indésirables. Les indications de l’EFT sont multiples et larges : phobies, comme dans le cas de Mary évoqué plus haut, mais aussi traumatismes (le travail de Gary Craig avec des vétérans de guerre américains atteints de Syndrome de Stress Post Traumatique, maladie réputée incurable, est un modèle du genre), angoisses, douleurs physiques d’origine psychosomatiques, deuils, colères…en somme toute forme d’émotion négative. 1. In « Le manuel – EFT – Technique de libération émotionnelle, un outil universel pour la guérison », de Gary Craig, p.22
|
